Chères amies, chers amis,

L’Assemblée Générale élective aura lieu le 3 avril prochain. Nos clubs auront alors à décider quelle orientation ils veulent donner à notre fédération en choisissant celles et ceux qui vont s’investir pour le rayonnement de notre discipline pendant les prochaines années.

Je suis convaincu que ce vote est décisif et qu’il comptera bien au-delà de la prochaine mandature.

Cette trop longue campagne a montré de sérieuses divergences sur la façon dont les uns ou les autres imaginent l’avenir de notre institution, la Fédération Française des Échecs.

Je suis certain que demain, néanmoins, nous parviendrons également à retenir tout ce qu’elle a apporté de meilleur. Elle a prouvé que de nombreuses personnes compétentes, sur toutes les listes, étaient prêtes à relever les plus grands défis. Elle a montré du talent, de la passion, de la force de conviction, de la pugnacité chez toutes celles et ceux qui croient en la valeur de notre passion millénaire.

Les vieilles habitudes pessimistes ne doivent plus paralyser notre capacité à aller de l’avant. Les raisonnements claniques ne peuvent plus être l’obstacle à notre développement. À l’issue de cette campagne et de tant et tant d’échanges avec les clubs qui essaient, qui travaillent, qui proposent, qui innovent, je ne peux me résoudre à ce que notre fédération centenaire emprunte à nouveau le chemin du statu quo.

Pour unir nos forces, la responsabilité du président de la Fédération est immense. Mon rôle ne sera pas de faire la part belle à mes colistiers. Mon rôle sera de rassembler tous les acteurs du jeu d’échecs autour de projets ambitieux. J’en ai pleinement conscience. Je le ferai.

Un président n’est pas seulement investi de l’exécution d’un programme. Il porte aussi toutes les valeurs de notre monde associatif, la continuité de notre culture commune, la foi en notre jeunesse et plus que tout : le respect de chacun, quel que soit son statut.

J’en appelle aujourd’hui à toutes celles et ceux qui ne souhaitent pas que nous reproduisions éternellement les mêmes schémas. À toutes celles et ceux qui croient en notre force collective. À toutes celles et ceux qui souhaitent que nous donnions toutes et tous, demain, le meilleur de nous-mêmes au service du jeu d’échecs en France.

Sincèrement,
GMI Éloi Relange, pour la liste Ouverture et ses soutiens